Fake, le mot à ne pas utiliser à toutes les saucesChers amis, commençons les chroniques de ce fantastique monde du making en observant un phénomène qui récemment a pris de l'ampleur : le mot "fake".
Définissons d'abord ce mot, grâce à Wikipédia.
- Citation :
- Le terme fake (de l'anglais : faux) a plusieurs sens dans le domaine informatique :
* Dans un jeu en ligne, on nomme fake un participant qui utilise un autre pseudonyme que son pseudonyme régulier, dans le but, par exemple, de se « dédoubler » (et de tricher). En bon français on peut utiliser l'expression faux-nez.
* Sur les réseaux de téléchargement peer-to-peer, les fakes sont des fichiers dont le titre et le contenu ne correspondent pas. Ils sont placés de cette manière soit pour rire, soit afin de décourager la contrefaçon, et là, le dépôt des fakes est assuré par les distributeurs ou les auteurs des œuvres et des logiciels. Dans ce dernier cas, les fichiers en question peuvent être idiotçus de manière assez perverse et contenir par exemple un début valide, correspondant à l'intitulé, ou constituer une version fortement altérée du fichier d'origine, etc.
* Un fake peut aussi être un article truqué (par exemple, un photo montage). Par exemple sur un v-tuning. Par extantion on trouve aussi sur le web des vidéos truquées avec comme principal vecteurs des sites comme Dailymotion ou encore YouTube, des morceaux de musique, et même des sites web reprenant le style et les thématique de vrais sites mais en détournant le contenu. On peut souvent le fake à la parodie.
Récemment, depuis l'apparition de 2-3 projets "fakes", qui n'étaient destinés qu'à tromper le monde ( qui ne s'est pas laissé tromper pour autant ), ce mot est entré dans le vocabulaire de certains makers.
En effet, jusqu'ici, on distinguait le projet prometteur et le projet fichu d'avance, car pas ou peu réfléchi.
Cependant, le développement d'une nouvelle technique de présentation de projets calquée sur les techniques professionnelles peut se constater en observant plusieurs projets qui basent leur présentation sur le visuel plus que sur le concret.
En effet, on a souvent des screens ( ou pas du tout ), mais pas de démo.
En l'absence de screens, on a à la place des images montées très jolies mais ne reflètant pas l'avancement du jeu ( la palme revenant à un title qui dépassait 640*480 pixels... ).
Tout cela laisse planer un doute sur l'avancement du projet.
Et c'est là que l'hantise du fake revient frapper à la porte.
"Après tout, on n'a pas de démo, pas de screen, juste des dessins... Et si c'était un fake ?"
Et bien il faut se mettre à la place de l'auteur.
Celui-ci croit vraiment en son projet ( le contraire mérite un examen psychologique ), et le présente à sa manière.
En effet, quoi de plus beau pour impressionner que de jolis artworks plutôt qu'une démo toute buggée ?
( Nous reviendrons plus tard sur cette question, dans un autre article consacré spécialement à l'avancement d'un projet ).
Donc, oublions le fake, chers amis.
Revenons au critère réel de notation ( outre les graphismes, la programmation... ) du sérieux d'un projet : son avancement.
"Les informations proposées reflètent-elles un avancement ou non ?"
plutôt que :
"Est-ce un fake ?"
Traiter un projet de fake est vexant pour l'auteur, qui malgré tout travaille dessus d'arrache-pied parfois.
Veillez donc à l'utiliser avec prudence et préfèrez demander à l'auteur où ça en est réellement plutôt que de l'accuser de fausser les données.
A bientôt pour d'autres chroniques de ce fabuleux monde du making.
-Siegfried-